Qu'est-ce que le Triathlon?

Pourquoi souffrir avec une discipline quand on peut le faire avec trois…

Nager, pédaler, courir.

Le triathlon regroupe ces trois disciplines, dans cet ordre, et les distances varient selon les courses. 

Si le triathlon existait sous différentes formes avant cette date, la prestigieuse distance des 226km (la distance XL, ou Ironman, qui a été rendue célèbre par l’organisation du même nom) est née en février 1978 à Honolulu.

La distance M est aujourd’hui également très populaire, notamment depuis son entrée au Jeux Olympiques à Sydney, en 2000.

 

Les différents formats :

XS (10,3 à 12,9km): 300-400m/8-10km/2-2,5km

S (25,5km, Sprint): 750m/20km/5km

M (51,5km, Olympique): 1,5km/40km /10km

L (113km, aussi connu comme half-Ironman ou 70.3, en référence à la distance en miles) : 1,9km/90km/21,1km

XL (226km, la distance Ironman) : 3,8km/180km/42,2km

Le trajet le plus court par la route entre Paris et Lille est de 220,61km et 204,49km à vol d’oiseau…

 

Ce sport qui connaît un succès grandissant attire tous les profils, de l’école de triathlon pour les plus jeunes aux sportifs professionnels en passant par les fameux athlètes en crise de quarantaine, ceux en soif d’un nouveau défi, ou encore ceux pour qui cette discipline leur offre un autre but dans la vie ou l’opportunité de surmonter un obstacle.

 

Il n’y a pas d’âge pour commencer, les plus jeunes licenciés en France peuvent commencer dès 6 ans, ni pour continuer comme le démontre le japonais Hiromu Inada qui, à 85 ans (et 11 mois), a terminé l’Ironman d’Hawaii en 16h 53min 50sec !

De nombreux athlètes en situation de handicap ont également adopté la discipline et c’est en 2016 que le para-triathlon est devenu un sport paralympique aux Jeux de Rio de Janeiro. En dehors des Jeux, la discipline est d’ailleurs complètement intégrée dans les autres compétitions où para-triathlètes et athlètes courent côte à côte.

 

Au-delà des distances, chacun trouvera son bonheur tant les profils des courses sont différents ; du plat, plus de dénivelé, natation en mer, en bassin, au soleil, sous des températures plus froides, avec plus de public ou au contraire dans des endroits plus isolés. Certaines sauront même vous proposer des expériences uniques comme l’Ironman de Cascais qui vous permettra de faire un (ou deux, selon la distance choisie) tour du fameux circuit auto/moto d’Estoril.

Si certains apprécieront le soutien du public lorsqu’une partie du parcours sera en ville avec de nombreux supporters pour quelques milliers de triathlètes sans assistance extérieure autorisée, d’autres trouveront leur bonheur dans des courses en pleine nature pour 90 à 300 sportifs, où l’on passe beaucoup de temps seul ou avec seulement son équipe de soutien, et pour lesquels rien que le fait de s’y rendre est un défi ! Le circuit XTRI World Tour en est un bel exemple.

 

Mais avant d’accéder à ces courses, il faudra s’entraîner… beaucoup ! Si certains ont la chance d’exceller dans au moins une des trois disciplines, le commun des mortels devra se familiariser avec l’ensemble, en y incluant les phases de transition qu’il faut apprendre à minimiser pour gagner du temps. Selon la distance choisie et ne pouvant pratiquer tout le temps à haute intensité, il faudra faire du volume et pouvoir prévoir jusqu’à 10 ou 20 heures (vers la fin de préparation notamment) d’entraînement hebdomadaire. Tout cela dépend naturellement de l’implication de chacun et de ses aptitudes. Commencer en club est un atout pour la motivation, les conseils du coach et les encouragements des autres pratiquants, mais il n’est pas rare chez les triathlètes de s’entrainer avec un coach à distance, ce qui est un avantage pour la gestion du temps et son adaptation avec la vie professionnelle, familiale et sociale.

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